
Après la chute de missiles sur le quartier de Tariq al-Bab, à Alep, le 23 février 2013 (Photo: Archives/Pablo Tosco/AFP)
Le nouveau bilan des morts en Syrie publié par l’Obsevatoire syrien des droits de l’Homme, l’OSDH, a publié ce matin fait état d’un bilan de 100 191 morts entre le début des soulèvements qui faisaient une premièr victime à Deraa le 18 mars 2011 et maintenant, 24 juin 2013, alors que le conflit en est à sa troisième année, tout en affirmant qu’il estime le nombree de morts réels à au moins le double.
L’OSDH est un organisme indépendant dirigé par Rami Abdel Rahmane et basé en Grande-Bretagne. L’organisme s,appuie sur un vaste réseau de militants, médecins, trvailleurs humanitaires et simples citoyens sur le terrain et l’information fournie par l’OSDH, réputé fiable, est reprise par la plupart des médias.
Nous reproduisons ici ce dernier bilan de l’OSDH.
L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme a documenté 100 191 victimes depuis le début des soulèvements en 18/3/2011, à partir de la première victime de Deraa, jusqu’à 24/06/2013.
Les morts comprennent:
36 661 civils (dont 5 144 enfants et 3 330 femmes âgés de plus de 18 ans).
13 539 combattants rebelles.
2 015 défection soldats et officiers.
25 407 soldats réguliers.
2 571 victimes non identifiées (documenté avec des photos et séquences).
2 518 combattants rebelles non identifiés et non-syrien (dont la plupart sont des non-Syriens).
17 311 combattants des comités de défense populaires, les forces de défense nationale, shabiha et informateurs pro du régime.
169 combattants du Hezbollah libanais.
Le bilan des morts ne comprend pas les plus de 10 000 détenus et personnes disparues à l’intérieur des prisons du régime, pas plus qu’il ne comprend les plus de 2500 soldats réguliers et militants du régime détenus en captivité par les combattants rebelles, présice l’OSDH, qui ajoute «Nous estimons également que le nombre réel de morts des forces régulières et des combattants rebelles est deux fois le nombre documenté, parce que les deux côtés sont discrets sur les pertes en vies humaines résultant des affrontements.
À la fin de son bilan, l’organisme a fait appel au Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, pour qu’il «travaille par tous les moyens possibles à mettre un terme à la violence en Syrie et à aider le peuple syrien afin de faire la transition vers une société démocratique, libre , et un état juste et équitable qui préserve les droits de toutes les composantes [...] du peuple syrien.»
Pour sa part, l’ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Susan Rice, nommé récemment Conseillère la Sécurtié nationale à la Maison-Blanche par le président Obama, a critiqué aujourd’hui dans son discours d’adieu à l’ONU l’inaction du Conseil de sécurité sur la guerre syrienne, la qualifiant de «tache» sur le Conseil.
Elle a aussi critiqué la Russie et la Chine pour son veto des trois projets de résolutions qui visaient à augmenter la pression sur le président syrien Bachar al-Assad et qui n’ont pu être adopté en raison de l’opposition des Russes et des Chinois.
Susan Rice, dans son discours d’adieu à l’ONU(Vidéo: YourNewsAnnouncer)