Le drapeau de l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) devenu l’État islamique tout court (Archives/capture d’écran EIIL/45eNord.ca)
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a dénoncé le «massacre» d’au moins 115 personnes la veille par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) ont «massacré» au moins 115 personnes jeudi lors de la prise d’un champ gazier à Homs, en Syrie, rapporte ce vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), un organisme indépendant qui s’appuie sur un vaste réseau de militants sur le terrain.
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Mise à jour au 18/07/2014 à 21h41
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui avait auparavant dénoncé le massacre d’au moins 115 personnes, a finalement dénombré vendredi 270 personnes tuées par les djihadistes de l’État islamique (EI) lors de la prise d’un gisement de gaz à Homs, dans le centre de la Syrie.
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«Les exécutions sommaires de combattants ou de civils sont un crime de guerre, quelle que soit la partie qui les commet dans le conflit. Ce sont des prisonniers de guerre et ils ne doivent pas être exécutés», dénonce le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, ajoutant que «L’État islamique a commis un nombre incalculable de crimes de guerre».
La Syrie est ravagée depuis trois ans par une guerre civile rendue complexe avec l’implication de djihadistes, la plupart venus de l’étranger.
Toujours selon l’OSDH, lors de l’attaque du champ gazier de Chaar, à l’est de Palmyre, «la plus importante menée par l’EI contre le régime, au moins 11 employés civils et 104 gardes dépendant du ministère du pétrole et des miliciens pro-régime des Forces de défense nationale ont été tués».
Une vidéo, prise par les jihadistes de l’EI sur le champ gazier et distribuée sur YouTube, montre des dizaines de corps, certains semblent avoir reçu une balle dans la tête, d’autres étaient mutilés, gisant dans le site désertique. L’un des jihadistes frappe également avec sa chaussure la tête d’un cadavre.
Sur une autre vidéo, un djihadiste pose devant des corps. Il parle en allemand en y insérant des insultes en arabe.
ATTENTION, IMAGES DIFFICILES
* Avec AFP